L’omarthrose (arthrose de l’épaule)

L’arthrose de l’épaule peut survenir après une fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus, suite à une rupture de la coiffe des rotateurs, dans le cadre d’une maladie inflammatoire chronique ou de façon primitive Il en existe deux types avec des spécificités différentes.

 

L’arthrose de l’épaule (ou omarthrose) centrée

 

Qu’est-ce qu’une arthrose de l’épaule centrée ? Définition


L’omarthrose centrée est une usure symétrique de l’articulation entre l’humérus et la glène (scapula) avec préservation des tendons de la coiffe des rotateurs. Dans certains cas ou dans les formes évoluées, l’usure de la glène peut devenir asymétrique et compliquer le traitement.

 

L’omarthrose centrée : symptômes et causes


Elle peut survenir de façon primitive (sans cause particulière) ou secondaire, suite à une fracture avec ostéonécrose de la tête humérale, ou suite à l’évolution au long court d’une maladie inflammatoire chronique comme la polyarthrite rhumatoïde.

Comment diagnostiquer une omarthrose centrée ?


Elle se manifeste par des douleurs plutôt en avant de l’épaule irradiant parfois dans le bras (lié le plus souvent à une tendinite du biceps associée). La raideur de l’épaule survient secondairement du fait de l’apparition d’ostéophytes engainant l’articulation.

 

L’arthrose de l’épaule (ou omarthrose) centrée : traitements


En cas d’échec du traitement médical associant des infiltrations intra articulaire et des soins de rééducation, une prothèse totale d’épaule dite anatomique est le seul traitement possible.

 

Les suites opératoires


Les suites opératoires comprennent une rééducation immédiate spécialisée et une immobilisation entre les séances de 4 à 6 semaines. La prothèse anatomique permet de supprimer les douleurs et donne de bons résultats en terme de mobilités. Sa durée de vie est supérieure à 15 ans et une reprise est toujours possible en cas d’usure par la mise en place d’une prothèse totale inversée d’épaule.

 

L’arthrose de l’épaule (omarthrose) centrée : complications


L’infection du site opératoire et le descellement de la prothèse (partie glénoïdienne) restent les 2 principales complications.

 

 

L’arthrose de l’épaule (omarthrose) excentrée

 

Omarthrose excentrée : définition


L’omarthrose excentrée est une usure asymétrique de l’articulation entre l’humérus et la glène (scapula) liées à une rupture chronique non réparées des tendons de la coiffe des rotateurs source de cette excentration de la tête humérale.

 

L’arthrose de l’épaule excentrée : symptômes et causes


Elle survient donc de façon secondaire, suite à une rupture massive des tendons de la coiffe des rotateurs (post traumatique ou dégénérative), ou suite à l’évolution au long court d’une maladie inflammatoire chronique comme la polyarthrite rhumatoïde provoquant dans certain cas une fragilisation puis une rupture des tendons de la coiffe des rotateurs.

 

Comment diagnostiquer une omarthrose excentrée ?


Deux tableaux cliniques peuvent se présenter :

  • Soit un tableau douloureux chronique avec une perte de force du membre supérieur mais des mobilités conservées.
  • Soit un tableau douloureux d’épaule pseudo paralytique avec des douleurs inflammatoires et une absence ou difficulté majeure à l’élévation du bras.

 

L’arthrose de l’épaule (omarthrose) excentrée : traitements


En cas d’échec du traitement médical associant des infiltrations intra articulaire et des soins de rééducation, une prothèse totale d’épaule dite inversée est le seul traitement possible.

 

Les suites opératoires


Les suites opératoires comprennent une rééducation immédiate spécialisée et une immobilisation entre les séances de 2 à 4 semaines. La prothèse inversée permet de supprimer les douleurs et donne de bons résultats en terme de mobilités permettant la réalisation de la plupart des gestes de la vie quotidienne. Sa durée de vie est supérieure à 15 ans et une reprise est toujours possible en cas d’usure.

 

L’arthrose de l’épaule (omarthrose) excentrée : complications


L’infection du site opératoire et le descellement de la prothèse (partie glénoïdienne) restent les 2 principales complications.