L’arthroscopie du membre supérieur

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L’arthroscopie du membre supérieur

Principes de l’arthroscopie


 

Technique mini-invasive

L’arthroscopie permet par des incisions de petites tailles (0,5 et 1 cm pour l’épaule et le coude, moins de 0,5 cm pour le poignet) la réalisation de gestes sur les tendons, ligaments et l’os.

 

Avantages

Diminution du risque septique (lavage permanent)
Récupération rapide (accès direct aux structures profondes)
Diminution du préjudice esthétique

 

Complications

Lésions nerveuses (lors des voies d’abords)
Epaule : plexus brachial (traction)
Coude : nerf radial
Poignet : branches sensitives nerf radial et ulnaire

 

L’arthroscopie de l’épaule


 

Principes généraux sur l’arthroscopie de l’épaule

L’arthroscopie d’épaule est devenue la technique de référence pour le traitement des pathologies de l’épaule non arthrosiques (ruptures de la coiffe des rotateurs, calcifications, instabilités et tendinites récalcitrantes).

Les indications concernent les pathologies suivantes :

– Réparation des ruptures de la coiffe des rotateurs avant 70 ans .

Tendinites de la coiffe des rotateurs et/ou du biceps ainsi que les calcifications tendineuses résistantes à un traitement médical bien mené (rééducation, infiltrations (1 à 3) et repos).

L’instabilité ou la micro instabilité douloureuse de l’épaule après luxations ou subluxations récidivantes.

 

Suites opératoires et résultats après une arthroscopie d’épaule

En cas de réparation de la coiffe des rotateurs, une immobilisation par une attelle pendant 4 à 6 semaines est nécessaire. La rééducation est précoce et spécialisée permettant une cicatrisation de la coiffe et une récupération rapide en 3 à 6 mois. Les activités de force peuvent être reprises à 3 mois.

En cas de ténotomie du biceps et acromioplastie pour le traitement des tendinites récalcitrantes, l’immobilisation post opératoire est uniquement antalgique (1 à 3 semaines). La diminution des douleurs est effective entre 1 et 3 mois. En cas d’instabilité, l’immobilisation est de 1 mois coude au corps et la récupération se fait en 3 mois.

 

L’arthroscopie du coude


L’arthroscopie du coude est une technique se développant lentement en raison de sa technicité importante et du faible nombre d’indications.

Elle permet de traiter :

– L’épicondylite latérale, en diminuant la morbidité surtout chez des patients avec un lourd passé douloureux. La désinsertion des épicondyliens peut être faite par voie endo-articulaire avec des résultats comparables à supérieures au traitement à ciel ouvert.

– L’arthrolyse du coude, dans les raideurs post traumatiques. Tous les compartiments du coude peuvent être traités simultanément par 4 incisions de 0,5 à 1 cm.

– L’ablation de corps étrangers intra articulaires (chondromes), souvent postérieurs et mobiles entraînant des blocages douloureux.

– Les conflits postérieurs du coude rencontrés chez les sportifs de lancer (handball, baseball…) occasionnant des douleurs en extension du coude avec perte de mobilité. Une synovectomie postérieure associée à une libération de la fossette olécranienne permettent d’obtenir la guérison.

 

L’arthroscopie du poignet


Il s’agit d’une technique plus récente dont les indications ne cessent d’évoluer. Son intérêt est la préservation du système ligamentaire complexe du poignet.

Les indications sont :

– Les kystes arthro-synoviaux permettant d’obtenir des résultats comparables à la technique conventionnelle avec une rançon cicatricielle bien meilleure.

– Les micro-kystes scapho-lunaires (posttraumatiques), occasionnant des douleurs postérieures du poignet surtout en extension.

– Les réparations du ligament triangulaire (TFCC) et scapho lunaire à des stades précoces.

– Les résections osseuses de la styloïde radiale (en cas d’arthrose) ou ulnaire (dans les conflits ulno carpiens).

Les fractures complexes articulaires du radius.