Comment diagnostiquer une compression du nerf ulnaire ?
Elle se manifeste par des paresthésies (fourmillements) du l’auriculaire (et de la moitié de l’annulaire). Ces signes sont permanents ou exacerbés par la position du coude fléchie (plié). L’évolution peut se faire par une aggravation et l’apparition de d’une faiblesse musculaire de la main (écartement – rapprochement des doigts et pince pouce index). La percussion de la zone entre l’épitrochlée et l’olécrane est souvent sensible et reproduit les signes électriques dans la main (signe de Tinel).
L’électromyogramme permet dans certains de faire le diagnostic mais n’est pas systématiquement positif malgré des signes francs. L’échographie du nerf ulnaire montre un nerf augmenté de volume dans quelques cas.
La compression du nerf ulnaire : traitements
Le traitement médical est peu efficace (attelle d’extension de coude la nuit) et le traitement chirurgical est bien souvent l’unique solution à cette compression. Dans les formes peu évoluées la décompression par mini abord est suffisante. Dans les formes évoluées, la transposition antérieure du nerf en zone saine est nécessaire.
Les suites opératoires
Les suites opératoires ne nécessitent pas d’immobilisation, ni de rééducation. Les fourmillements disparaissent progressivement au cours des mois suivant l’opération.